samedi 30 octobre 2010

Petit aparté humoristique, au milieu de tous ces articles cinématographiques, parce que des fois on parle culture, des fois on parle cul/biture... ça dépend des jours!

Faisons donc un point sur la théorie de l'échelle autrement connue comme "The ladder Theory"...


Cette théorie n'est pas totalement fausse, à partir du moment où on parle de la meuf et du mec lambda. MAIS, il y a des subtilités, notamment concernant le camembert des critères dans lequel je ne me reconnais personnellement pas du tout.

Ici, on peut constater que les femmes s'intéressent supposément en premier lieu à l'argent + le pouvoir (on appellera ceci le complexe Carla Sarkozy), puis l'attraction physique (l'attraction étant quelquechose de très vague, elle est généralement plus physique qu'intellectuelle), puis en dernier, les choses auxquelles les femmes prétendent s'intéresser, mais auxquelles elle ne prêtent finalement que très peu d'attention (le charme, les mains, l'intelligence, le sens de l'humour, l'honnêteté, la sensibilité, blah blah blah... la grosse bite ouais)

Pour être tout a fait honnête, j'ai réalisé un premier camembert en Octobre 2008, époque durant laquelle ma libido était dans la norme, pour expliquer à Thibault , gros tâcheron que je convoitais à l'époque, ce qui comptait le plus à mes yeux chez un homme, dans le cadre d'une relation qui se voudrait sérieuse. Vous allez pouvoir constater que c'est bien plus compliqué que le système de notation féminin de la théorie de l'échelle...

Ça, c'est ce que je pensais au mois d'octobre, et bien sachez que l'abstinence faisant pas mal cogiter, cette échelle a évolué. Pourquoi me demanderez-vous? C'est bien simple. Mais un peu long à expliquer...

C'est pourquoi, je vais expliquer dans un premier temps la légende, en prenant bien soin de repréciser ce que j'entends par les occurrences émises :

Beauté du visage : je la sépare bien de la beauté du corps, car ce sont deux choses totalement dissociables. Ainsi, je suis plus homme sirène (beau visage, mais corps moyen) qu'homme crevette (tout est bon sauf la tête), même si j'ai pu par le passé me laisser berner par des visages évanescents forts pourvus en sourcils, mais néanmoins rattrapés par des pectoraux saillants (supa crew), ainsi que des culs fabuleux sur lesquels j'aurais pu écrire des sonnets tant ils m'émouvaient... mais j'ai changé.

Liberté : il s'agit là de la capacité du bien-aimé à me laisser une certaine indépendance, car contrairement à certain(e)s am(e)is qui n'hésitent pas à totalement délaisser leur vie sociale pour la partager uniquement avec leur "moitié", j'ai besoin de mes sorties ciné, bars, de mes soirées console, séries, Koh-Lanta (hu hu la honte), et si la personne est prête à partager cela mais en compagnie de mes potes et mon frère, il est plus que bienvenu. Quand je dis "dans la limite du raisonnable", cela signifie que j'ai beau avoir un seuil de jalousie très peu élevé, je n'invite pas nécessairement l'autre à coucher avec d'autres que moi, ni même à leur rouler des pelles en mon absence (ni même en ma présence). Je sais, je suis old school.

Corps : Comme expliqué ci-dessus, j'affectionne particulièrement les torses glabres ainsi que les fesses dépourvues de cheveux... seulement, lorsqu'un membre du sexe masculin dépasse un certain âge, ces critères deviennent de plus en plus difficiles à recenser. D'où ma tendance passée à préférer les hommes jeunes, mais mes critères ayant évolué entretemps, ma tolérance pileuse a pu augmenter.

Humour : Très important. Même si là, c'est un peu particulier. Dans le cadre d'une relation informelle, c'est le genre de choses dont je n'ai pratiquement rien à carrer (genre le mec est bien gaulé, il a une belle gueule, je vais pas lui demander de me sortir des vannes dignes de Desproges). Cependant, le minimum requis, et ce, même si cela ne doit durer qu'un soir à une semaine, c'est de comprendre mon humour; car j'estime que c'est pas difficile tant ce dernier est versatile). Car déjà que des filles marrantes c'est rare (vivent Florence Foresti et Anne Roumanoff - hum, je déconne), alors marrante ET des gros seins, c'est noël.

Charisme : Un Apollon avec charisme comparable à celui d'une moissonneuse-batteuse ça va deux secondes, mais au bout d'un mois t'en peux plus. Alors qu'un mec au regard de braise, avec une certaine prestance, et qu'on a envie d'écouter quand il parle, ça a quand même plus de gueule.

Goûts musicaux : Autant je demande pas forcément à un mec d'avoir l'intégrale de David Bowie + les compils Kitsuné Maison dans son iPod, ni de me citer 3 différents noms de groupes de Shoegaze, autant un mec qui chante du Christophe Maé à longueur de temps et qui est capable de payer 80€ afin d'aller à un concert de Mylène Farmer, je laisse difficilement passer.

Goûts cinématographiques : Je suis très tolérante là-dessus, (cela ne représente que 1%), je cautionnerais même qu'un mec ai aimé Martyrs ou Le Baltringue, à partir du moment où il est capable de le justifier. En revanche, un mec qui ne connait que Le Transporteur, Taxi, Yamakasi, Fast and Furious, ou encore toutes les merdes Europa Corp, sans avoir une culture cinéma approfondie (genre, je sais pas qui sont les 3 David Lynch Cronenberg Fincher), je reste pas 15 ans avec.

Charme : C'est un peu comme le charisme, c'est dur à définir. Jusqu'à il y a peu, pour moi, le charme se mesurait au pro rata du sourcil : plus y'en a, plus il est élevé. Et je trouve que ça se vérifie pas mal, plus le sourcil est brun, fourni et dessiné, plus trouve du charme au mec, moins il y en a, plus je trouve le mec transparent. (cf. exemples ci-dessous)


Cependant...

Caractère (oui j'ai fait une faute dans le camembert, la flemme de corriger) : il en faut. Les mecs sans personnalité, ça me gave très vite, mais les mecs qui en font des caisses également. Il faut donc un juste milieu. Je veux du caractère certes, mais il faut également un caractère compatible avec le mien. Étant d'un naturel bordélique (et encore, la coloc' m'a soignée), un mec crade, je peux pas. Un mec qui crie au lieu de parler et qui s'énerve toutes les 5 minutes, je peux pas; un mec jaloux, à priori je peux pas, même si j'ai jamais connu... et un monsieur qui manque un peu trop de pudeur, je ne peux pas non plus.

Goûts en commun : là, c'est simple. Un mec qui n'a jamais touché à une console de sa vie risque de très vite se faire chier avec moi. Certes je ne demande pas au mec d'être capable de me mettre minable à Mario Kart Wii, c'est quasi impossible, mais quelqu'un qui déteste aller au cinéma, qui préfère le silence à un fond musical, qui aime pas la bonne bouffe et le bon vin, qui passe son temps à regarder le foot, Arthur et Joséphine Ange Gardien, ou encore des vidéos de Snowboard durant des heures (vécu, pas avec un gars avec qui je sortais, mais je sais pas comment faisait la fille). Quelqu'un qui met un point d'honneur à aller au Metropolis tous les vendredi et samedi soirs, je vois vraiment pas comment ça pourrait marcher.

Sexe : Pas grand chose à dire si ce n'est qu'un mec qui ne sait définitivement pas s'y prendre, et ce, même après de longues discussions pleines de conseils, c'est quand même vachement rare. Parce qu'une incompatibilité due à des débuts difficiles je peux comprendre, mais les hommes étoile de mer (c'est choquant, mais ça existe), je zappe assez rapidement.

Intelligence : Là aussi, le camembert à évolué. La chasteté a ceci de bon qu'elle fait énormément réfléchir à ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas. L'intelligence, et chez les femmes et chez les hommes, est plus rare que l'on ne le pense. A mes yeux, il existe deux types d'intelligence : l'intelligence émotionnelle, et l'intelligence d'ordre intellectuel. Je m'explique : un individu peut avoir des capacités intellectuelles impressionnantes; de type savoir-faire impressionnant en calcul différentiel ou du potentiel pour battre un ordinateur en mode difficile au jeu d'échec et être émotionnellement aussi mûr qu'une vigne de Riesling au mois de Mai. J'aime l'intelligence soit, mais j'aime également les personnes qui ont un sens du discernement et qui évitent de passer pour des gros teubés auprès de mes amis. A bon entendeur.

Critère supplémentaire : Opinions politiques : Sans aller jusqu'à dévoiler les miennes (Sarkozy, je te hais), j'ai beaucoup de mal à supporter les personnes aux opinions trop extrêmes ( personne n'a envie de sortir avec un sympathisant du FN, ni un communiste ayant sa carte au PC), ni trop ouvertement UMP. Alors je vois d'ici Dimrost brandir un étendard, genre : "Attends, y'a un ou deux exs, ils étaient clairement capitalistes!". Alors je ne dis pas que j'éprouve de la haine envers les personnes qui ont de l'argent et qui ont su le faire fructifier, je dis juste que quelqu'un qui sympathise trop avec une personne de petite taille, agressive, passant ses vacances chez Boloré, et portant des talonnettes tout en faisant de temps en temps son jogging à New-York devant les paparazzis, aura beaucoup de mal à trouver grâce à mes yeux.

Et là, vous pourrez constater que l'argent n'entre toujours pas en compte... Parce que je suis une bande de meuf sympas et pas vénales.

2 commentaires:

  1. Déjà lu mais toujours drôle :P

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  2. Cet article est le premier d'une série de resucées comprenant la théorie de l'échelle revisitée et la time and tolérance scale...

    Et je constate un truc effarant : qu'est ec que je m'aimais en 2008!

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